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Mustafa Üner Sarı, mektuplarını postalamaya devam ediyor..

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Sayin Genel Müdür,

Dun aksam, yani 31 aralık 2020 aksami, geçen  yılda neticelenmiş veya 2021 yilina devredilmis konularin listesini yaptim. Geçen yilda sonuçlanmış kabul ettigim konulardan birininde 3 aralik 2020 de size gönderdiğim mesajda bilgilerinize sundugum olayin oldugunu tespit ettim. Bu olayla İlgili konuyu mesajimda ṣoyle özetlemistim :

« 30 kasim 2020 de, sosyal medya üzerinden (Facebook), Ahmet Aytaç isimli bir vatandas ṣu haberi yayınladı : « Gurbette ölülerimizi Vatana göndermek için herkesin yılda 40-50 Euro vermesiyle milyonlar birikti. Bu paralarla federasyon başkanlığı yapan bazıları ticaret yapıyor kimisi de Cenaze Fonunun parasını Yozgat ta tatile gidince çekiyor.  Milletvekili Cemal Çetin hem vekillik maaşı alıyor ayni zamanda bu fondan ayda 5 000 Euro civarında maaş alıp sefa sürüyorlar. Kahrolsun devran. » Eǧer, diger sayısız aci gercekler yaninda okyanusda bir damla su olan bu agir suclamayi en kisa zamanda yalanlamazsaniz, onuda yazmakta oldugum kitaptaki listeye ekleyecegim. »

Elbette bu yalanlamanin benim degil ilgili kişi nezdinde yapılması gerekirdi ki bunu bugüne kadar yapmadınız. Sonuç olarak Sayin Ataç’in anlattigi olaylarin sukutuzun üzerini ortmeye çalistigi bir gerçek alarak kabul ediyororum. Kitabimda bu gercegide listeye ekleyecegim.

Not : Avukatınız bana hakli olarak sizin beni tanimadiginizi ve varligimdan dahi haberdar olmadigini yazmisti. Beni daha iyi tanimak için 1980 yılında “Belçika Turk-Islam Diyanet Vakfını” kurma calismalarini baslatan ve 1983 de bu görevlerini basariyla sonuclandiran o zamanin Kara Kuvvetleri Komutanlığı, Toplumla İliskiler Baskanligi (psikolojik harp dairesi), Cumhurbaskanligi Genel Sekreterligi, Bülent Ulusu hükümeti, Diyanet Isleri Baskanligi gibi makamlarda çöreklenmiş yüksek düzey bürokrat ve yüksek rütbeli subay buyuklerinize sorarsaniz sizi mutlaka en saglikli sekilde bilgilendirirler. Örneğin, Sayin Ali Rıza Selimbaşoğlu’ndan veya Abdulbaki Keskin’den başlayarak yukari dogru cikabilirsiniz. Bu yönde size yardımcı olabilmek amacıyla ekteki çeşitli sebeplerle fransizca anlattığım küçük hikayeyi de size sunmama herhalde müsade edersiniz.

Mustafa Kemal Atatürk’ün bizlere lütfettiği “dizüstü koşarakta olsa beni takip edeceksiniz” emrini size ve hepimize burada hatırlatırken yeni yılın siz ve aileniz için mutluluk kaynağı olmasını yüce Allah’tan temenni eder, en derin saygılarımla bilgilerinize arz ederim, Sayin Genel Müdür.

Mustafa Üner Sari.

LA PETITE HISTOIRE D’UN GRAND ÉVÈNEMENT1
“Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force
telle d’explosion que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle.”
Emile Zola – « J’accuse »
A Liège, le 11 septembre 1981, à 22 heures 30, à l’éveil de l’ouverture de « l’ASBL,
la Maison des Turcs – Turk Toplumu », dont j’ai été le promoteur, fut lancé une
campagne de diffamation et de calomnies d’une violence morale inouïe visant ma
personnes. Le but poursuivi par des agitateurs était d’empêcher l’ouverture de notre
association prévue le lendemain et ce en faisant pression sur les membres belges du
Conseil d’administration, professeurs, avocats, sociologues, vs. Les acteurs apparents
de cette campagne digne des fascistes d’extrême gauche bien accomplis étaient :
Les pions avancés en avant de la scène
– Claude Dejardin, député socialiste liégeois,
– Nazim Alfatli, journaliste à la RTBF-Liège,
– Celil Kelebek, enseignant à Liège,
– Dogan Ozgüden, rédacteur en chef de l’Info-Turc à Bruxelles,
– Inci Tugsavul, la compagne de Dogan Ozguden,
– Muharrem Karaman, délégué syndical CSC,
– Hüseyin Celik, un mafieux politique de Bruxelles, grand ami de Karaman.
A l’époque, dans le Milieu syndical, politique, socio-cul dit socio-culturel liégeois
quand on me demandait ma nationalité et que je répondais turque, on me demandait
alors, et systématiquement, « turc turc ? » ou « turc kurde ou arménien ? ». Parce
qu’être « turc turc » revenait à être fasciste sous-entendu Loup Gris (Bozkurt).
Les Maitres de cérémonies derrières les rideaux
J’ai consacré des années de ma vie – accompagnés par trois grèves de la faim –
deux à Liège et une à Ankara – pour découvrir, in fine, que les collaborateurs de l’ombre
de ces individus étaient des membres – des militaires haut gradés – du la redoutable
branche turque de GLADIO, organisation secrète de l’OTAN – Supreme Headquarters
Allied Power Europe – qui répondaient directement au SHAP situé à Casteau, à Mons
en Belgique. Agissant en collaboration très étroite avec Monsieur Tayyar Altikulaç,
président de « Diyanet de Turquie », ces militaires étaient chargés en 1980 de
l’ouverture en Belgique des mosquées et de la création de « la Fondation Turco-
1 Annexe au courriel adressé le 1er janvier2021 à Monsieur Coskun Beyazgül
2
Islamique du Directorat des Affaires Religieuses de Turquie, « Belçika Turk-islam
Diyanet Vakfi », renommé plus tard « Diyanet de Belgique ».
Les premiers agitateurs étaient très dérangés par mes actions judiciaires visant
les agissement des membres d’extrême gauche et d’extrême droite de ce que j’ai jadis
appelé « la tristement célèbre et très officielle mafia turco-belge ». Agissements dont
étaient victime les travailleurs immigrés turcs enfermés dans les ghettos entourés par
ces escrocs de tous bords et de tous milieux. Et les seconds ne supportaient pas mon
opposition radicale à l’instrumentalisation de l’islam par des organisations
transnationales et par l’Occident (USA et des Etats européens occidentaux) en
collaboration avec leurs alliés musulmans. Alliés parmi lesquelles se distinguait l’Etat
Turc républicain très attaché au principe de laïcité ; Etat dont l’ambassadeur siégeais
au Conseil d’Administration du Centre Islamique et Culturel de Belgique mieux connu
sous l’appellation de « Grande Mosquée de Bruxelles » dirigé par la Ligue Mondiale
Islamique saoudien dont le but est d’instaurer le Charia dans tous les pays musulmans.
Intermédiaire
Nusret Özgül, correspondant du journal « Hürriyet » et de la radio « Voice of
America » à Bruxelles était l’intermédiaire volontaire entre ces deux groupes dans
l’élaboration et l’exécution de ce complot politique. Il avait promis aux fascistes de
gauche de leur apporter le lendemain – pourquoi pas ce jour-là ? – les preuves des
accusations dont j’ai été l’objet. Nous les attendons toujours :
Selon ces authentique fascistes de gauche, pervers moraux
(1) J’aurais prêté, en 1981, un serment d’allégeance au gouvernement militaire
turc pour faire réduire son service militaire de deux ans à deux mois.
(2) J’aurais un bon frère avocat habitant à Evere à Bruxelles, avec lequel j’aurais
constitué, quand j’étais étudiant, un réseau d’exploitation des immigrés.
(3) J’aurais fondé, encore quand j’étais étudiant, une association d’extrême
droite turque pour m’enrichir.
(4) L’Etat turc, via l’ambassade de Turquie à Bruxelles, aurait investi 500.000 (cinq
cents) mille Francs pour la constitution de notre association. Etc. Etc.
Face à ces accusations délirantes, je ne savais plus s’il fallait rire ou pleurer
(1) J’ai légalement payé 187.000 mille Francs pour faire mon service militaire deux
mois au lieu de dix-huit mois, comme la plus grande majorité des citoyens turcs
résidants à l’étranger. Somme que j’ai empruntée à la banque et remboursée.
3
(2) Je n’ai pas de beau-frère avocat. A l’époque, je ne savais même pas où se
trouvait ladite commune d’Evère.
(3) Je n’ai eu aucun contact avec la communauté d’origine turque en Belgique
quand j’étais étudiant, que ce soit à Bruxelles, à Louvain et à Louvain-La-Neuve.
(4) Quant à l’Etat turc, s’il avait voulu m’offrir la somme de 500.000 Francs, ou la
somme que je lui ai payée pour un service militaire de courte durée, je ne l’aurais
sûrement pas refusée pour la jeter discrètement dans la gamelle de ces individus.
Ce soir-là, le 11 septembre 1981 à 22 heures 30, j’ai dit à mon épouse qu’il fallait
me considérer désormais comme un individu absent pour les siens admettre : un fils,
un frère, un ami, un cousin, un mari, un père absent. Je n’ai pas vu grandir mes enfants.
J’ai été absorbé corps et âme par le combat sans concession, créé par ce complot, que
j’ai mené jusqu’à ce jour et que je mènerai jusqu’au dernier souffle malgré le prix ô
combien élevé que j’ai payé et que je paierai encore s’il le fallait.
« Ligue des droits de l’homme :
La régionale du B. W. prend position dans l’affaire Sari.
La régionale Brabant Wallon de la Ligue des droits de l’homme rue dans les brancards. Elle estime qu’elle ne peut s’aligner sur la position majoritaire au sein du mouvement, relativement à l’affaire Mustafa Sari, qui a, semble-t-il, suscité de vives polémiques. Les Brabançons wallons de la Ligue se dissocient de l’attitude adoptée sur ce dossier.
Mustafa Sari est cet économiste turc sorti de l’U.C.L. qui dénonce inlassablement, depuis des années, les agissements et escroqueries dont seraient victimes ses compatriotes, principalement dans la région liégeoise. Après avoir décroché sa licence universitaire, M. Sari et son épouse, belge, s’étaient installés en 1979 à Liège. Im y avait exercé durant quelques moi la profession d’interprète-juré.
A partir de cette époque, M. Sari avait porté à la connaissance de l’opinion publique par des lettres ouvertes et par plusieurs grèves de la faim toute une série de pratiques dont il avait été témoin. Les dossiers ainsi constitués ont parfois abouti devant la justice. Ils concernent le comportement de délégués syndicaux et d’interprètes – une véritable mafia selon lui – qui exploitent financièrement leurs compatriotes. Mustafa Sari relève aussi la complicité des pouvoirs publics belges qui tolèrent ces attitudes.
Une association dérangeante.
M. Sari avait constitué en 1981 une a.s.b.l. ‘Maison des turcs’, qui comportait plusieurs
personnalités belges, et qui visait à obtenir une meilleure reconnaissance des citoyens turcs, et surtout une réelle insertion. Cette association fut toutefois contrainte d’arrêter ses activités, victime selon M. Sari et ses amis, de “manœuvres d’un certain milieu socio-politique liégeois et de personnes n’hésitants pas à exploiter les immigrés à des fins politiques”.
C’est pour attirer une nouvelle fois l’attention sur tous ces problèmes que Mustafa Sari avait débuté une grève de la faim le 9 octobre dernier dans les locaux de la section liégeoise de la Ligue
4
des droits de l’homme. Cette dernière, qui l’avait accepté dans un premier temps, finit par estimer que l’action se discréditait par sa longueur. Sari subit alors des pressions. On lui coupa l’eau, l’électricité, le chauffage. Il arrêta sa grève le 23 janvier.
« Les méfaits de la rumeur »
Sari avait entretemps adressé une plainte à la Ligue national, se disant victime d’une campagne de calomnie menée par le député socialiste liégeois Claude DEJARDIN. Des protagonistes de cette nébuleuse affaire sont membres de la section liégeoise de la Ligue des droits de l’homme. Cela explique, d’après la régionale Brabant Wallon, que l’on ait cherché à étouffer et que l’on ait refusé l’intervention que demandait Sari. Une lettre signée fin octobre par le président M.
BRISBOIS, souligne ainsi qu’il s’agit d’une simple affaire de diffamation entre un député et M.
Sari et qu’elle relève de la justice.
Ce n’est pas l’avis de la régionale Brabançonne Wallon, qui a été la seule (avec un membre bruxellois) à approfondir le dossier et à se rendre régulièrement à Liège. Elle déclare qu’il lui appartient d’exposer les dangers et de condamner les atteintes à l’honneur et à la réputation qu’elle soit produite par qui que ce soit, et notamment par l’effet d’une rumeur publique alimentée par des propos incontrôlés ou des préjugés négatifs.
A l’issu de son analyse, elle affirme qu’il y a eu violation des droits de l’homme précisant certains articles qui recouvrent les libertés individuelles, de réunions, d’association, de participation à la vie culturelle. En outre, la régionale de la Ligue attire l’attention sur les méfaits de la rumeur,
facteur de drames, d’exclusion et de persécution2
. » Th. Cv.
Un souvenir
En pensant au conflit violent que j’ai récemment eu avec Monsieur Hüseyin
Dönmez, « journaliste » au journal turcophone en ligne « GUNDEM », j’ai estimé utile
de vous raconter un autre souvenir « journalistique » : Le 2 avril 1986, j’ai organisé une
conférence de presse à Istanbul pour dénoncer le développement inquiétant dans la
communauté turque en Belgique et dans différents pays européennes de ce que l’on
appelait à l’époque « l’intégrisme musulman », et cela depuis 1978 en général et
depuis le coup d’Etat sanglant du 11 septembre 1980 en particulier.
La situation dans les communautés turques en Europe était en fait le
prolongement d’une politique d’Etat plus globale visant à réislamiser la société turque
à l’intérieure et à reprendre en main le contrôle des immigrés à l’extérieure par
l’instrumentalisation de la religion et du nationalisme. Comme je l’ai déjà dit plus haut,
la mise en œuvre de l’opération était confiée à la branche militaire turque de Gladio
(Réseaux Stay Behind) par le putschiste général Kenan Evren devenu président de la
République en 1982. C’est dans ces années-là que l’avenir de la Turquie était façonné
en profondeur pour en arriver quarante années plus tard à la situation actuelle.
2
Le journal ‘le Soir’ du 27 janvier 1986. Voir également les journaux « la Cité »’ du neuf février 1986, « la libre
Belgique » du 1er novembre 1986, « la Wallonie’ » du 12 novembre 1992, etc.
5
Au terme de la conférence, les journalistes unanimes trouvaient courageux de ma
part de venir en Turquie sous une chape de plomb pour dénoncer les agissements que
je venais d’exposer, mais qu’ils ne pouvaient, quant à eux, rien écrire sur le sujet dans
leurs journaux respectifs. Puis, sur l’insistance d’un journaliste du quotidien ‘Hürriyet’,
qui, dans la salle de conférence, avait opéré, comme moi, la présence de trois officiers
de la police politique, j’ai quitté Istanbul dans l’heure suivant la conférence. Je suis
parti pour Ankara afin d’y rejoindre ma famille. Au douzième jour de ma présence à
Ankara, soit le 14 avril 1986, mon frère m’a téléphoné de son bureau pour me dire qu’il
y avait un grand article me concernant dans le journal « Milliyet ».
Il s’agissait en fait d’un long démenti – une sorte de droit de réponse – intitulé
« Les autorités à Bruxelles ont démenti les accusations, l’ambassade de Turquie à
Bruxelles n’a aucun lien avec l’intégrisme islamique ». L’article fut signé par un étrange
journaliste anonyme nommé « BRÜKSEL-ŐZEL » (Bruxelles-spéciale). J’ai voulu savoir
comment ce journaliste et les autorités turques à Bruxelles avaient appris tout ce que
j’avais dit lors de la conférence de presse que j’avais organisée à Istanbul et non pas à
Ankara comme ce fut indiqué dans l’article-démenti. Je suis allé le jour même au siège
du journal à Ankara pour m’entretenir avec le directeur de la rédaction.
En présence de sa secrétaire, j’ai demandé à ce dernier s’il voulait bien me donner
une copie de l’article en lien avec à ma conférence, qui aurait dû normalement être
publié dans son journal pour qu’il fasse l’objet d’un démenti ou d’un droit de réponse.
Après avoir précisé, sans gêne, qu’il croyait que j’étais rentré en Belgique, et que je
n’étais plus en Turquie, il m’a répondu qu’il n’y avait pas d’autres articles. Lorsque je
lui ai demandé si son journal et ses journalistes étaient des espions des services secrets
turcs et des autorités turques à Bruxelles, sa réponse fut le silence. Et quand je lui ai
demandé s’il était de coutume en Turquie qu’un journal publie un droit de réponse à
un article qu’il n’a pas publié, il m’a répondu : « Ça peut se faire ». Je lui alors demandé
s’il voulait bien publier aussi mon droit de réponse si je le lui envoyais, non, m’a-t-il
répondu, mais rien ne vous empêche de saisir la justice. La justice ?
Ne pouvant dévier mon regard figé dans ses yeux, il m’a demandé avec une voix
hésitante et tremblante pourquoi je le regardais de cette façon. Je lui ai répondu qu’au
point où nous en étions les mots n’avaient plus aucun sens. Je n’avais donc plus rien à
lui dire. Et puis, après avoir craché de toute ma force sur son journal, je l’ai flanqué sur
sa figure en lui disant qu’il n’y avait rien qui pouvait l’empêcher d’appeler la police et
de s’adresser à la justice sans tarder. Pendant que sa secrétaire cherchait une serviette,
je suis sorti de son bureau et dans le couloir j’ai téléphoné à mon frère pour qu’il vienne
me rejoindre là-bas pour aller boire un thé dans un coin tranquille sur les hauteurs
d’Ankara. Ce qui fut fait (Cette triste « épisode » fut racontée aussi dans le livre que
nous avons publié en Turquie avec Fatih Güllapoglu, journaliste : « Tanksiz Topsuz
Hareket – Manouvre sans char ni canon », Tekin Yayinevi, 1991, pp. 54-59.)
N’ayant pas écouté l’avertissement, j’ai été visé le 6 août 1986 à 22 heures 45 par un
tentative d’assassinat sur le bouvard Atatürk à Ankara tout près du lieudit « Collège ».
6
Lors de ce sursaut d’inspiration fasciste, un innocent a perdu la vie et un autre était
gravement blessé. La preuve de ce fait se trouve dans ma déclaration acté le è août
1986 au siège central de la police à Ankara et dans un dossier judiciaire au parquet de
Liège. Je n’ai pas quitté la Turquie avant de mener une grève de la faim devant le siège
du parti social-démocrate situé à Konur Sokak à Ankara (Lire également
« Cumhuriyet », 31 ağustos 1986, « Sabah », 31 mayıs ve 11 eylul 1986, « Yeni
Gündem », 19 mayıs 1986, « Yanki », 20 aralik 1987, « Nokta », 15 mayıs 1994,
« Focus », 18 nisan 1994, « La Libre Belgique », l6 haziran 1991, etc., etc.)
Une année plus tard, au mois de mai 1987, le journaliste du quotidien
‘Cumhuriyet’ feu Uğur Mumcu, que j’avais rencontré avant d’entamer la grève de la
faim, a publié un livre intitulé ‘Rabita’ qui a créé un scandale politique sans précédent
en Turquie. Il y dénonçait exactement ce que j’avais dénoncé une année plus tôt lors
de la conférence de presse à Istanbul. Il a été assassiné, le 24 janvier 1993, par
l’explosion téléguidée de sa voiture devant son domicile à Ankara. J’ai envoyé une
lettre au rédacteur en Chef du quotidien « Milliyet » pour savoir si les autorités turques
à Bruxelles ou en Turquie ne lui avaient pas demandé de démentir les faits dénoncés
dans son livre par son collègue. Il n’a évidemment répondu en laissant sous-entendre
sans doute que son silence, le plus cruel des mensonges, était la meilleure réponse.
Conclusion
L’islam et les musulmans devenus en Europe des pitoyables instruments que des Etats, des organisations transnationales et des mafieux en col blanc de tous bords et de tous mili  eux n’ont cessé d’utiliser à toutes fins depuis trop longtemps.
Mustafa Üner Sari
Genval, le 1er janvier 2021.
Sayin Acar,
Şu son günlerde Sayin Hüseyin Dönmez ile paylastigim ve bildiğiniz mesajlari yazarken 19 mart 2008 de “YeniHaber Belçika” gazetesinde yayınlanan “Şu gazetecilik baslikli yazinizi hatirladim”. Neden mi ? Çünkü o yaziyi beni nefret ettiren ve kendilerini ölümsüz kuvvetli gören ve insanlara zulmeden, onlari tahambulu zor acizlige bogan diktatör ve faşistleri daima yönlendirmiş olan su sözle noktaliyordunuz : “Nefret eden aciz olmaktansa, nefret edilen kuvvetli olmayi tercih ederim.”
Burada size ve bu mesaji ekte kendilerine ilettigim meslekdaslariniza yalnizca beni ilgilendiren bir gerçeği “acizane” söylemek istiyorum : Ben daima nefret eden aciz duruma dusurulmus Turk insanlarinin yaninda olmayi onlari tahammülü zor acizliğe boğan ve nefrete layik çıkar çetelerinin ve resmi veya gayri resmi yuksek alçakların yaninda olmaya tercih ettim.
Bu gun ve yarin en guzel gunler acizlikten kendilerini kurtarmak icin cirpinan gururlu, onurlu guzel insanlarin olsun.
“Siktir” olup gitmediğimi ve gitmeyeceğimi isbat icin bu mesaji Sayin Huseyin Donmez’ede gönderiyorum.
Selamlar. Hosca kalin.
Mustafa Üner Sari.

Saygideger basin mensuplari,
Bugun Belçika gazetelerine gonderdigim asagidaki bildiriyi sizede sunmama herhalde Müsade etme lutfunda bulunursunuz :
Une question que l’on ne (se) pose pas mais je(me) pose quand même.
Une dernière réflexion concernant “l’affaire Veysel filiz”, Elle se résume en une question : cette affaire – celle d’un pseudo-diplomate fabriqué par l’Etat turc et introduit dans le très célèbre Milieu turc régnant en maître en Belgique comme dans d’autres pays européens – est-elle vraiment et seulement une simple affaire de trafic d’héroïne ou s’inscrit-elle dans le processus du fonctionnement normale ou naturel de ce Milieu dans lequel les moyens utilisés pour faire taire toute opposition extérieure se transforment parfois en moyens de règlement de compte à l’intérieur.
Je me pose cette question – dont j’évalue bien la gravité et à  laquelle seule le temps apporterait peut-être une réponse – quand je pense à la pratique du “terrorisme d’Etat” qui fut élaborée et éxécutée par voie judiciaire et en collaboration étroite avec les minable composants de ce même Milieu et par laquelle j’ai été visé le 21 juin 1995 entre les murs du palais de justice de Liège.
Mustafa Üner Sari.
Sayin “Basin Mensuplari”,

Aranizda çoğunuzun temsilcisi olan, sozum ona gazeteci Sayin Huseyin Donmez ile son iki günde paylastigim mesajlari hiç şüphesiz okumuşsunuzdur. Her türlü muhalefeti susturmak amaciyla bu Zat-i Muhteremin sıkıṣtıgı yerde eski Rusya’da psikiyatrik “GOULAG” lari kuran ve yöneten Stalin’in köpeği Béria’nin mirasçıları Liège’deki kendisine benzer “dostlarini” yardima cagirmasi bugüne kadar kaydettigim ve zamani geldiginde mutlaka konusacagimiz vahim olaylardan biridir.
AMAN SIZ SUSUN KİMSE DUYMASIN.
Hosca kalin.
Mustafa Üner SARI.

Sayin Dönmez,
Bir kisi hakkinda ne dusundugumu o kisiye bizzat soylemedigim zaman kendimi sokakta surunen bir beyin fahisesi gibi hiisderim. Bu nedenle bana dun gönderdiğiniz son mesaj hakkinda ne dusundugumu size burada ve yuce affiniza siginarak bildirmek gereğini duydum.
Sizi tanimadigimi varsayarak, dun gönderdiğiniz mesajda bana diyordunuz ki : “Sizi izlemeye devam edeceğim, ben siyasi, sosyal, toplumsal konularda yüzlerce tv programı yaptım, haber yaptım, köşe yazısı yazdım, Beni bugüne kadar tanımamış olmanız sizin adınıza bir talihsizlik.Yanlız hangi zaman diliminde hangi konulara öncelik vereceğim benim tercihimdir. Bu konularda muhataplarımdan  sadece saygı ve anlayış beklerim.”
Bu mesaji okuduktan sonra, kendi kendime ya Allahim bir insan nasil olurda bu derece pervasiz, gorgusuz ve terbiyesiz olabilir dedim. Siz kimsiniz be birader? Kerametiniz nedir ki sizi bugüne kadar tanımamış olmam benim için bir talihsizlik olsun ? Sizi tanimadigimi size kim soyledi ? Son derece derin bir ucurumun kenarinda siralanmis ve çeşitli amaçlarla istismar ettikleri, yillardir soyup sömürdükleri  asagidaki Turk insanlarına bakarken kendilerini uçurumun derinliğine oranla çok yüksek hisseden alçaklardan hiç biri Liège kenti disinda beni tanimaz. Ama onlarin arasinda benim tanimadigim kisi sayisi ihmal edilecek kadar azdir.
Bu gerçeği ispat için burda basit bir örnek vermeme herhalde müsade edersiniz : Eşsiz dostunuz ve “Belçika Gundeminin” alisilmis yuksek  “misafirlerinden” olan Diyanet çetesinin  Belçika subesi genel muduru  Sayin Coskun Beyazgul’un avukati Sayin Kursat Bilge 3 aralıkta bana gonderdigi tehdit mesajında sözügeçen gerçeği söyle tasdik ediyor : “Je vous écris en ma qualité de conseil de Monsieur Coskun BEYAZGUL qui me remet copie des emails que vous lui avez adressés. Mon client est totalement étranger au contenu de vos emails mais, en outre, il ne vous connait absolument pas.”
Ve bilin ki dedemin bizlere surekli hatırlattığı bazi sozleri hiçbir zaman unutamadım  : “Gölge etme başka ihsan istemem. Yatma kedi gölgesinde ko yesin aslan seni, gecme namert koprusunden ko gotursun su seni. Ve aldanma, insanların samimiyetine menfaatleri için gelirler vecde vaad etmeseydi cenneti Allah O’nada etmezlerdi secde.”
En derin saygılarımla bilgilerinize arz ederim.
Yolunuz açık yasaminiz mutlu olsun.
Hosca kalin.
Mustafa Üner Sari
Sayin Donmez,

Hayret, bir ses duyduklari zaman, Rusyada “Goulag” lari kuran Stalin’nin köpeklerine benzeyen siyasi anlamda “sağcı ve solcu” yaratiklar hemen hep beraber havlamaya basliyor.
Evet, Sayin Donmez, Liège de psikiyatri  uzmani bir dostunuz olmadığını da çok iyi biliyorum.

Mafya mensubu dostlarınızda sağolsunlar. Onlarin teshisi dogrudur cunku onlarda dinmeyen derin kuyruk acisi vardir.
Onlarda aynen, uc asagi bes yukari, sizin ayarinizdaki insanlardir..

Bosa soylememisler ki, kiminle dost olduğunu söyle sana kim olduğunu söylerim.
Not:
Benim hakkımda bilgi almak için size Liège’de emin bir kaynak onerebilirim :
Büyük “felsefeci ve yazar” Sayin Zuhal hanimi tanimam ve kendisiyle hiç karsilasmadim.
Ama Sayin Coskun Beyazgul’un “EMB” de muhasebeciliğini yapmis olan, sokak dolandiricisi, Sayin Atilla Aydoğdu sizin için son derece emin bir kaynaktir. Beni Liège de en iyi taniyan sahtekar odur : 1980-1981 yilarindaki Liège yerel gazetelerini ve Belçika gazetelerini okursaniz hem beni hem Liège deki dostlarinizi daha iyi tanırsınız.
En derin saygi ve anlayisla, bilgilerinize arz ederim.
Hosça kalin.
Mustafa Üner Sari.

Le dim. 27 déc. 2020 à 11:57, Hüseyin Dönmez <info.gundem@gmail.com> a écrit :
Liege’de yaşayan dostlarım sizin için kafası kırık, psikopat biri diyorlar.
Ne kadar haklı oldukları görülüyor.
Lütfen beni bir daha bu türü postalarla meşgul etmeyin.

 
 

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Mustafa Üner Sarı, mektuplarını postalamaya devam ediyor..
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